Tal Gamlieli Trio

Dans une interview accordée au Sussex Jazz Magazine, le bassiste Tal Gamlieli se penche sur la question intéressante de savoir comment le jazz et son pays d'origine, Israël, ont pu se lier de manière aussi intime. Sa réponse : au fond, Israël est un lieu multiculturel, un pays jeune, mais avec des traditions ancestrales - notamment en matière de musique et de culture. Les Juifs sont venus en Israël du monde entier, d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et bien sûr d'Europe. Ainsi, selon Gamlieli, les formes musicales classiques européennes se combinent avec les styles orientaux, nord-africains et africains. En ce sens, Israël est l'endroit idéal pour le jazz. "C'est de cela qu'il s'agit dans le jazz", dit Gamlieli. "C'est un melting-pot dans lequel différentes cultures sont brassées et un nouveau son est créé". Selon lui, c'est l'une des principales raisons pour lesquelles Israël fait aujourd'hui tant parler de lui en matière de jazz. Tal Gamlieli fait également parler de lui. Il incarne lui-même ce qu'il dit de la scène jazz israélienne : sa famille paternelle a des racines kurdes, les grands-parents de sa mère sont originaires d'Allemagne. Il a grandi à la campagne, non loin de Jérusalem. Très tôt, il a été en contact avec toutes sortes d'origines musicales ; sa musique, peut-on lire sur son site, reflète cet "arrière-pays éclectique". Tal Gamlieli a commencé par la guitare, mais a ensuite été séduit par le jazz grâce à son professeur et à quelques amis - et a finalement opté pour la basse. Après ses études au New England Conservatory de Boston, il a joué entre autres avec Danilo Perez, Jerry Bergonzy, Joanne Brackee, Avishai Cohen et Liz Wright. Il a reçu le Down Beat Award pour sa performance exceptionnelle et est un invité très apprécié dans les festivals internationaux. D'autant plus avec son trio, qu'il a fondé dès 2014 avec Moshe Elmakias au piano et Amir Bar Akiva à la batterie. Les albums des trois musiciens, tout comme leurs prestations live, témoignent de l'éclectisme passionnant décrit ci-dessus. Ce trio de jazz classique ne cesse de tisser des éléments qui brisent ou plutôt élargissent les structures habituelles, mais qui ne fonctionnent jamais uniquement comme des motifs exotiques. Il en résulte au contraire un mélange passionnant qui a quelque chose d'organique. La musique - comme Gamlieli l'exprime lui-même - "doit danser".

Suite à l'augmentation dynamique du nombre d'infections à Corona au cours des dernières semaines, Ludwigshafen introduit l'obligation de porter un masque pour les visiteurs* des bâtiments administratifs. À partir du lundi 24 octobre 2022, tous les visiteurs* du centre culturel dasHaus devront donc porter un masque FFP2 jusqu'à leur siège ou jusqu'à ce qu'ils s'assoient.
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